Après avoir réalisé le Vendée Globe, le navigateur Maxime Sorel se lance un nouveau défi : gravir l’Everest des terres. Un défi qui demande une longue et rude préparation.
Ingénieur de formation, Maxime Sorel s’est lancé le défi de réaliser le double Everest. Après avoir bouclé l’Everest des mers lors de la 9e édition du Vendée Globe en 2021, le navigateur est à la quête de l’Everest des terres. Actuellement en période d’acclimatation, le grand départ est prévu au cours du mois de mai.
Oublier ses peurs dans un nouveau défi
Situé au centre de la chaîne de l’Himalaya, le mont Everest est le plus haut sommet du monde. Surnommé le « toit du monde », ce projet représente un défi difficile pour le navigateur qui ne connaît pas le milieu de la montagne. Le pays de l’oxygène rare voit 70% des tentatives échouer. Son projet de double Everest demande alors une préparation audacieuse.
Néanmoins, face à toutes ses difficultés, le navigateur veut croire en ses rêves et les réaliser en oubliant toutes ses peurs. Parrain national de Vaincre la Mucoviscidose, il souhaite faire connaître cette maladie et récolter un maximum de dons.
Mais, une telle expédition ne se fait évidemment pas seul lorsqu’on est un amateur dans le domaine. Maxime Sorel est accompagné de Guillaume Vallot. Pratiquant de sports de montagne polymorphe, il a parcouru les sommets entre l’Everest et le Gasherbrum. Conférencier, il publie de multiples articles pour la presse.
Une préparation pour devenir un alpiniste
Amateur dans le monde de l’alpinisme, Maxime Sorel doit suivre un long entraînement particulièrement rude.
Accompagné par Guillaume Vallot dans toute sa préparation, il a enchaîné les séances en montagne et la préparation physique et mentale en centre d’entraînement. Ces séances journalières ont été rythmées par l’ascension de cascade de glaces ou par de longues marches en altitude.
L’objectif de ses entraînements est de permettre à Maxime Sorel de devenir alpiniste. Des expéditions plus longues ont donc été mises en place.
Le placement du poids du corps sur des sols mouvants, l’altitude qui perturbe les sens, l’appréhension du vide, la préparation du matériel ou encore l’étude du parcours sont des éléments importants à comprendre avant de se lancer dans l’ascension.
Pour augmenter sa progression, Maxime a incorporé le centre d’entraînement sportif, 321 Perform. Des centaines de tests ont été réalisés afin de comprendre ses caractéristiques physiques, la gestion de ses émotions, sa concentration, sa résistance au stress ou encore ses qualités visuelles.
Des entraînements au Népal pour une acclimatation
Après avoir enchaîné les entraînements dans le Queyras et du côté de Chamonix, Maxime Sorel et Guillaume Vallot ont posé leurs sacs au Népal depuis le 5 avril. L’objectif de ce départ avant le grand jour est de s’acclimater aux lieux. Pour cela, le duo d’alpiniste réalise un trek vers le premier camp de base, l’ascension du Lobuche puis des expéditions vers la base 1 et 2.
Cette période, qui s’étale en général sur 30 à 40 jours, est un point très important pour l’ascension. Avoir eu une bonne acclimatation permet au corps de mieux s’adapter à l’altitude et multiplie les chances d’arriver au sommet.
Toute cette préparation permettra à Maxime Sorel de multiplier ses chances de réaliser son rêve : le double Everest.
Vendredi 28 avril, Maxime Sorel a pu réaliser l’« entrainement au chaos de l’Ice Fall ». Un entrainement qui leur permet de se préparer aux camps 2 et 3.
Cette semaine, Maxime Sorel et son équipe ont rejoint le camp 2. Ils tenteront une montée au camp 3, à 7 470 mètres d’altitude, avant dernier camp si la météo répond aux conditions.