Si le silence est d’or, le rêve est d’azur. C’est en substance le message de ce tout nouvel évènement, appelé à devenir le plus grand du bassin méditerranéen, qui propose de passer de la quiétude d’une montagne sauvage à l’horizon bleutée d’une arrivée mythique, à Nice, sur la Promenade des Anglais. Rencontre avec Philippe Verdier, celui qui a tracé, en équipe, ces parcours. Ou plutôt dessiné ce rêve d’azur. Les sentiers en guise de coups de pinceau.
Vous en connaissez beaucoup des épreuves qui proposent de partir des plus hauts sommets des Alpes pour aller se jeter dans l’immensité bleutée de cette mer Méditerranée qui vous appelle à l’horizon ?
Philippe, en quoi la course que vous vous apprêtez à co-créer ne ressemble à aucune autre ?
Je vais répondre au nom de l’équipe par une question : vous en connaissez beaucoup des épreuves qui proposent de partir des plus hauts sommets des Alpes pour aller se jeter dans l’immensité bleutée de cette mer Méditerranée qui vous appelle à l’horizon, le tout en passant par des paysages extrêmement variés et sauvages, pour finalement franchir la ligne d’arrivée sur la légendaire Promenade des Anglais ?
Qu’est-ce que vous aimeriez entendre de la bouche des finishers pour goûter à la satisfaction ?
Tracer les parcours, c’est une grande responsabilité. Nous en sommes très fiers. On dessine une aventure. Nous sommes les architectes du théâtre où chaque coureur va pouvoir s’exprimer et toucher son rêve du bout des doigts. Nous aimerions donc entendre que c’était dur, mais que c’était magnifique. Qu’ils ne se sont pas ennuyés une seule seconde car nous leur avons offert des paysages ultra variés. Et sans manquer d’humilité, nous croyons que c’est ce qu’il va se passer. Notre terrain de jeu est bien trop fantastique pour qu’il en soit autrement.
À quel endroit les coureurs devront-ils particulièrement ouvrir les yeux ?
Absolument partout ! Car nous avons privilégié les sentiers techniques. Notre épreuve emprunte une majorité de monotraces très ludiques qui sillonnent les forêts d’énormes châtaigniers, la végétation caractéristique des garrigues et les crêtes rocailleuses. Nous avons banni les pistes forestières. Ce sont des parcours très joueurs. Après, vous pourrez aussi ouvrir les yeux pour admirer les villages médiévaux lorsque vous les traverserez ou lorsque la mer s’offrira à vous depuis le point culminant du parcours, à plus de 2 650 m d'altitude : le Rabuons, le long du chemin de l'énergie.
NICE CÔTE D’AZUR BY UTMB®
Les distances : 165 km & 8700 D+ / 111 km & 5000 D+ / 59 km & 3300 D+ / 25 km & 650 D+
Du 22 au 25 septembre à Nice
nice.utmb.world/fr