Installé sur les pentes de la pointe des Brasses, le massif des Brasses est l’endroit idéal pour les passionnés de la nature. Partager des moments chaleureux et conviviaux en famille, tout en profitant du cadre montagneux de la région.
Situé à 30 minutes de Genève, et 40 minutes d’Annecy, Les Brasses est une station de sports d’hiver qui s’étend sur quatre communes : Bogève, Onnion, Viuz-en-Sallaz et Saint Jeoire. L’occasion pour les visiteurs de venir se divertir et s’amuser en compagnie de sa famille ou de ses amis.
Des activités sur la période hivernale et estivale
Les sports d'hiver sont les principales activités présentes sur le Massif des Brasses. On y retrouve 21 pistes de ski alpin, 4 pistes de ski de fond et une piste de luge située à Plaine-Joux. Pour ceux qui souhaitent faire des balades hivernales, des chiens de traineaux et raquettes à neige sont également à disposition.
Les Brasses propose aussi de pratiquer différentes activités en pleine air lors de la période estivale. Au programme : de la randonnée pédestre, à dos d'âne ou en VTT, du biathlon ainsi qu’une course d'orientation sur le plateau de Plaine-Joux. Plusieurs sports aquatiques comme le rafting, le canyoning ainsi que le canoraft sont proposés. Un mini-golf se trouve près du lac de montagne "Le Lac du Môle" à Viuz-en-Sallaz. Une zone de pêche est également accessible. Pour les adeptes de sensations fortes, vous trouverez votre bonheur sur les multiples sites d’escalade ou en s’essayant au saut de parapente.
Colas Durdilly : « L’escalade ? C’est la liberté, c’est ce qui me fait sentir le plus vivant »
Assis sur une colline, plein sud, à mi-chemin entre Genève, Annecy et Chamonix, Viuz-en-Sallaz est un village fleuri. Natif de la région, Colas Durdilly, Moniteur d’escalade et Accompagnateur en montagne connaît parfaitement l’histoire du territoire et ses traditions.
Vous êtes né sur les hauteurs de Viuz-en-Sallaz en Haute-Savoie et vous avez grandi au milieu d’un environnement montagneux. Le choix de l’escalade était une évidence pour vous ?
Pas tout de suite, très jeune, j’ai commencé à passer une grande partie de mon temps libre dans les forêts à côté de la maison à Chauffemerande. J’adorais grimper dans les arbres pour profiter des points de vue qui s’offraient à moi et le sentiment de liberté que cela me procurait. Je m’étais installé plusieurs bancs entre deux branches proches des cimes où j’allais assez fréquemment. Et vers mes 8 ans grâce à mes parents, j’ai découvert l’escalade en falaise et ça a été le coup de foudre.
La région permet pourtant de pratiquer de nombreux sports. Pourquoi ce sport précisément ?
J’ai pratiqué beaucoup de sports mais c’est ceux qui me procuraient le plus de liberté et qui me faisaient me sentir le plus vivant, que j’ai continué, soit, la montagne et l’escalade.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans l’escalade ?
Pas mal de chose : premièrement je dirais le côté aventure, ensuite le sentiment de liberté et le dépassement de soi.
Quelles sont les valeurs que l’escalade vous a transmis ?
La fraternité, l’entraide, le courage, le respect, l’humilité et la persévérance.
Hormis le plan sportif, qu’est-ce que votre métier vous apporte-t-il en plus ?
Aider quelqu’un à se dépasser, à réaliser un rêve c’est la plus belle récompense qui soit pour moi.
L’inconfort n’est pas opposé au bonheur, bien au contraire même.
Vous êtes un grand voyageur. À 20 ans, vous décidez de partir à l’aventure pour découvrir de nouvelles cultures notamment en Europe, en Asie et en Amérique du Sud. Avez-vous appréhendé votre premier voyage ?
Oui, j’avais un peu d’appréhension, partir seul sur un autre continent dans un pays ou je ne parlais pas bien la langue. Mais le désir de l’aventure et de la découverte était bien plus grand.
Ces voyages, que vous ont-ils appris sur le plan humain ?
La leçon principale que je retire c’est que « L’inconfort » n’est pas opposé au bonheur, bien au contraire même.
J’imagine qu’en pratiquant ce métier, la peur du vide et des hauteurs ne doit pas faire partie de nous. Avez-vous déjà eu peur au moment d’escalader une ascension ?
Bien sûr, il m’arrive d’avoir peur, mais je trouve que la peur est une bonne compagne en escalade, elle augmente ma concentration et m’évite de faire des erreurs et avec l’expérience j’arrive plus facilement à la transformer en force d’action.
Rappelons que vous êtes accompagnateur en montagne. Quand on part en expédition, notre sac à dos doit surement être bien rempli. Que dois-je emmener si je décide de partir avec vous ?
Tout va dépendre de la durée et du type d’expédition mais je dirais le suffisant et le nécessaire, soit entre 3 et 15 bons kilos de matériel et une bonne bouteille de bière locale pour finir la journée.
Vous êtes un passionné de sport mais également un passionné de la nature. Vous évoluez dans ce cadre-là et vous allez même approfondir vos connaissances sur les plantes sauvages comestibles et médicinales. C’est un aspect naturel selon vous d’apprendre toutes les méthodes à connaître en survie que ce soit en milieu hivernal ou estival ?
Le lien entre l’homme et les plantes est quelque chose qui m’a passionné assez jeune. Je tiens cette passion de ma mère qui a toujours ramassé les plantes sauvages, que ce soit pour faire des baumes, des tisanes, pour aromatiser des plats ou des pâtisseries. Donc, oui, ça me semble être un aspect naturel que d’apprendre à connaitre toutes les choses que la nature peut nous offrir et savoir comment les utiliser quand on en vraiment besoin.
Quels sont vos modèles, les personnalités qui vous inspirent ?
J’ai été beaucoup inspiré par les philosophes Stoïcien et maintenant, plus par de grands penseurs et acteurs du monde contemporain tels que Nelson Mandela, Jiddu Krishnamurti, mais aussi des alpinistes et aventuriers tel qu’Erhard Loretan, Mike Horn ou Sylvain Tesson.
Finalement vous avez réussi à faire de votre passion, votre métier ? Comment on arrive à faire de ses objectifs, une réalité ?
Je pense que la première chose à faire c’est de définir clairement ses objectifs afin de poursuivre quelque chose qui fait vraiment sens pour nous. Ensuite, je dirais qu’il y a une bonne part de détermination, un zeste de chance et une pincée d’opportunités à saisir.
Par Tristan Ozouf