Les skis haut de gamme Dénériaz

C’est ainsi que Claude Droussent, plume de L’Équipe, introduisait par des mots poignants l’édition du lundi 13 février 2006. La une du plus grand quotidien sportif de l’hexagone laissait elle parler l’image : Antoine Dénériaz, le petit gars de la vallée du Giffre, en Haute-Savoie, devenait ce grand monsieur du ski alpin français, médaille d’or autour du coup, regard pointé vers le ciel, comme pour remercier la providence de lui accorder pareil destin. Mais de la providence il n’est rien. Son succès, Antoine ne le doit pas au hasard. Il le doit à sa détermination, à son travail et à son talent. Des valeurs et des ressources qui, 15 ans plus tard, ne l’ont pas quitté. Et qu’il cultive. Comme un jardin secret. 

Et ces règles de l’art, quelles sont-elles ? Celui qui avait pour habitude de peindre des chefs d’œuvre de ses lattes précise : « Nous envisageons nos skis comme de vrais beaux objets. Avec une histoire singulière pour chaque paire. Un peu comme pourrait l’envisager une marque dans l’horlogerie ou dans l’univers du luxe. Il faut que notre skieur soit fier de cet objet, qu’il chérit et auquel il attache une valeur affective ! » De la haute-couture en somme. Du cousu main. Pour cela, Alain Zanco et ses deux collaborateurs, qu’il forme dans l’optique de les voir bientôt dépasser le maitre, travaillent des matériaux d’une noblesse sans pareille : « Les essences de bois que nous utilisons pour nos noyaux sont sélectionnées pour leurs propriétés mécaniques exceptionnelles. » La structure globale du ski est elle aussi pensée pour générer cette émotion singulière procurée par un toucher de neige et confort uniques.